Pourquoi nous mettons-nous en colère ?

La colère défoule, mais elle peut aussi faire du mal. C’est souvent une raison négative qui la déclenche, mais certaines personnes se mettent en colère pour la moindre petite chose de travers. D’autres sont patients, parviennent à canaliser leur colère. Comme la joie et la tristesse, la colère est une émotion difficile à contrôler. Pourquoi est-ce que l’on s’énerve si c’est mauvais pour nous ?

Ce qui se passe dans le cerveau quand on s’énerve

Les émotions que nous ressentons sont provoquées par une stimulation. Un événement qui se produit, des paroles reçues, une pensée, un bruit. Notre cerveau les interprète.

Quand nous ressentons de la colère, le cœur s’emballe, la respiration s’accélère, les muscles se contractent. Le cerveau envoie plusieurs éléments dans l’organisme, comme de l’adrénaline, de la testostérone, du cortisol et de la sérotonine. C’est ça qui nous rend agressif.

La colère, c’est quoi ?

C’est un signal d’alarme qui retentit dans le corps lors d’une insatisfaction. A l’origine, elle aide l’Homme à se faire respecter. Une personne énervée est prête à se défendre et défendre ses proches. A l’époque des Hommes préhistoriques, chacun devait défendre son territoire. La colère les aidait.

Cette émotion peut procurer du plaisir et du bien-être, surtout après l’avoir exprimé, car les tensions sont évacuées.

ll y a deux réactions possibles face à la colère : exploser ou refouler. Aucun des deux n’est vraiment sain : il faudrait trouver un entre-deux.

Réagir à la colère en explosant

Ce sont surtout les personnes colériques qui réagissent de cette manière à la frustration. Ils s’emportent facilement, deviennent agressifs et violents, par les mots et les gestes. Cela peut être dangereux et mal interprété par les autres.

Réagir à la colère en la refoulant

Parfois, on peut penser que la colère est injustifiée, qu’on n’a pas de raison de l’être. Alors on la cache, on essaie de se convaincre que l’on est calme. Mais refouler ses émotions n’est pas sain. Cela peut causer des problèmes. Souvent la colère refoulée ressortira plus tard, généralement contre quelqu’un qui n’a rien à se reprocher. Ce sera “la goutte d’eau qui fait déborder le vase”.

Refouler ses émotions permet de rester calme sur le moment. Mais c’est en fait de la nourriture donnée au monstre qui se cache en nous, et qui sortira quand il sera assez nourri. Et les conséquences pourraient être encore pires que chez les personnes colériques.

La bonne façon de réagir à la colère

Dans l’idéal, une personne en colère ne devrait donc pas refouler ses émotions, mais pas non plus s’emporter. Elle doit rester calme. S’affirmer, s’exprimer, mais sans être agressif. Or, presque tout le monde réagit de l’une de ces deux façons. Changer sa manière d’être n’est pas simple. Nous avons trouvé toutes les explications sur le site sesoignerautrement.net pour avoir les clés de la gestion de sa colère.

Il faut penser que nous ne sommes pas vraiment responsables de ce que nous ressentons. Nous ne pouvons pas vraiment le contrôler. Alors on n’a pas à en avoir honte. Les autres ne peuvent pas nous juger sur ça. Ils peuvent par contre nous en vouloir d’être désagréable avec eux alors qu’ils n’ont rien fait pour le mériter.

Plutôt que de rejeter la colère sur les autres, il faut se recentrer sur soi. C’est là où les colériques ont tort. Notre frustration ne va pas changer l’autre. Ce n’est pas en l’insultant ou en lui donnant des coups que son attitude va s’améliorer. Tout ce que l’on y gagne, c’est une haine envers nous.

Quand on est en colère, nous sommes dans un état second. Nous ne nous contrôlons plus vraiment et nous sommes amenés à dire ou faire des choses que nous allons ensuite regretter. Alors, mieux vaut se recentrer sur soi-même pour se calmer, puis s’expliquer calmement ensuite avec les autres.